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Dans cette fresques chorégraphique l'attention est portee sur la densité de l'espace et sur le vide autour des corps, des formes et des matières afin de nous révéler le subtil et l'invisible qui, reliés aux fréquences et aux différents plans d'existence et de conscience de l'être humain, façonnent la matière qui nous incarne. Ici, le subtil et l'invisible n'ont aucune connotation mystique ou religieuse, mais plutôt scientifique et ondulatoire.
Fresque c'est la peinture vivante d'un temps qui change, qui s'accélère, qui laisse de moins en moins de temps au temps et qui demande de plus en plus de vigilance.
Dans cette peinture, ces femmes regardant vers la gauche nous incitent, par la direction et la tension de leur regard, à contempler l'absence de l'objet observé pour pouvoir ainsi le reconstituer, le reconnaître, le soigner et le guérir.
Dans Fresque l'espace – temps de l'éveil se rapproche de celui du rêve. Et comme dans tout rêve, le monde qui semblait être objectif devient subitement le reflet de nos pensées, la résonance de nos désirs et nous rend ainsi immédiatement responsable de son souffle.
En se tournant vers la gauche, vertigineusement à cette nouvelle vitesse ces femmes, ressorties des cendres, silencieusement semblent nous inviter au réveil pour métamorphoser nos rêves en rêves lucides.