© Lee Yanor
Ces passages sont comme les fouilles d'une mémoire intime, assoupie à l'ombre de nos viscères, enfouie dans les plis de nos chairs, imprimée sur les couches de nos peaux. Ce sont des paroles données au corps pour qu'il puisse nous livrer les visages de ses images secrètes. Dans l'ombre alors ressurgissent, comme dans un rêve, les images de nos émotions qui, à la lumière du petit matin, se raréfient pour devenir floues avant de disparaître.