© Laurent Schneegaans
Précipitations se déploie en trois volets : balancements, reflets, pulsations, vers le mouvement toujours changeant de la vie, là où pour un moment, nous devenons le spectateur de notre propre mémoire.
Ces trois volets indépendants forment une chorégraphie d'une heure (environ) dans son ensemble. Ils sont présentés sur un plateau classique pour former une soirée complète, comme ce sera le cas au Théâtre 71 de Malakoff, mais aussi dans des espaces différents à Mâcon – Scène nationale, créant ainsi une forme de déambulation du public.
Trois artistes collaborateurs des pièces de Paco Dècina depuis plusieurs années partagent cette création : Laurent Schneegans, créateur lumière et d'installations plastiques, Serge Meyer, scénographe et créateur vidéo, Fred Malle, compositeur transmettra à Christian Lété batteur et percussionniste, son univers sonore.
Chaque univers artistique est un territoire auquel le chorégraphe et les danseurs se confrontent. La musique en sera le fil rouge.
« C'est un espace où il n'y a plus de temps pour la réflexion, où tout repère s'efface et dont la forme se métamorphose en se détachant de son environnement habituel. C'est une chute brutale, aveugle et silencieuse, qui nous plonge dans un nouveau paradigme, là où pour un moment, nous ne sommes que le spectateur de notre passé. C'est une intensité dense, immobile, qui nous propulse vers le mouvement toujours changeant de la vie non encore apprivoisée par nos contours. »
La nature même des tableaux présentés se référant chacun à une forme artistique (art plastique, vidéo et musique) particulière, conjuguée au plaisir récent qu'a Paco Dècina d'investir des espaces divers (petits et grands plateaux, maisons des arts, jardins, lieux patrimoniaux), construit un projet original à plusieurs facettes.